Hier, au Conseil des États, j'ai pris la parole contre la réduction des fonds destinés à la coopération internationale souhaitée par le Conseil national. Les fonds prévus étaient de 305 millions, et le Conseil national souhaitait les baisser à 277.
Nous avons obtenu une victoire, en trouvant un compromis sur le maintien des fonds à 300 millions, et surtout en empêchant le débat de se clore. La balle est maintenant dans le camp du Conseil national.
La coopération international n'est pas un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Elle vise à réduire la pauvreté, promouvoir les droits de l'Homme et la paix, et soutenir le développement durable dans ses trois dimensions.
Les organisations concernées sont notamment la Banque mondiale, l'UNICEF, le Programme Alimentaire Mondial, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ou encore le CICR, et leur travail est fondamental.
De plus, je le répète encore une fois, les finances de la confédération vont bien, nous avons assez d'argent et nous n'avons pas besoin de faire des coups, ce sont des choix purement politiques.