Alors que nous célébrons aujourd'hui l'anniversaire de la constitution de 1848, née de la réconciliation nationale après la Guerre du Sonderbund et véritable modèle d'intégration des minorités, certains cantons alémaniques semblent en oublier l'esprit.
En voulant remplacer l'enseignement du français par l'anglais comme deuxième langue primaire, ils fragilisent un pilier de notre cohésion nationale. Déjà aujourd'hui, le français est moins bien loti que l'anglais dans les écoles: réduire encore sa place, c'est affaiblir le lien qui unit nos régions et par la même occasion, nos cultures.
Nous demandons donc: