Actualité | 30 septembre 2025
Session parlementaire d'Automne 2025

Prolongation des RHT- un bol d’air pour l’arc jurassien

C’est une belle victoire pour la solidarité : le Parlement a approuvé la prolongation de l’indemnisation RHT jusqu’à 24 mois maximum, au lieu de 18. Cette mesure est d’autant plus vitale pour les entreprises, les salariés et les régions industrielles comme dans ma région d’origine, l’Arc jurassien.

Ce vote est une réponse concrète à nos craintes : sans cette extension, de nombreuses personnes risquaient le licenciement en fin de droit. L’instrument RHT a prouvé sa valeur en période de crise ; il ne s’agit pas de le perpétuer sans contrôle, mais de donner du temps aux entreprises pour se restructurer et préserver les emplois.

Je reste vigilant pour que cette mesure soit appliquée équitablement, sans abus, et dans le respect des travailleur-euses. Ensemble, nous consolidons un filet social qui protège vraiment les gens.

Ma prise de parole en plénum


Situation géopolitique: déceptions

L’été et le début de l’automne 2025 ont mis en lumière deux signaux inquiétants pour la politique étrangère et la cohérence de la Suisse.

D’une part, la récente annonce de l’augmentation à 100% pour les médicaments n’a fait que mettre un clou dans le cercueil de la crédibilité suisse, déjà affaiblie par l’annonce des 39% le 1er août. Le Conseil fédéral a tenté une approche conciliante, mais sans ligne stratégique claire ni fermeté suffisante pour protéger les intérêts du pays. Une telle posture affaiblit la crédibilité de la Suisse sur la scène internationale et met en danger des milliers d’emplois.

D’autre part, le refus des deux Chambres fédérales de reconnaître l’État de Palestine traduit un manque de courage politique. Alors que d’autres pays européens avancent dans cette direction, la Suisse reste en retrait, prétextant que « les conditions ne sont pas réunies ». Cette position fragilise son rôle de médiatrice et brouille le message qu’elle devrait porter en faveur de la paix et du droit international.

Ces deux événements rappellent l’urgence d’une politique étrangère suisse plus claire, plus ferme et guidée par des principes : la défense des intérêts nationaux, mais aussi la promotion de la justice et de la cohésion internationale.


Luttons contre la hausse des primes !

Comme chaque automne, les primes d’assurance maladie repartent à la hausse. En 2026, la Suisse connaîtra une augmentation moyenne de 4.4 %, ce qui porte la prime mensuelle toujours plus haut. Dans notre canton de Neuchâtel, la hausse sera de 3.9%, ceci est insoutenable.

Derrière ces chiffres, ce sont des familles qui voient leur budget se réduire, des jeunes qui peinent à s’assumer, des retraités qui comptent chaque franc. La santé est un droit fondamental, pas un luxe. C’est dans ce contexte que le Parti socialiste a lancé une initiative pour plafonner les primes d’assurance maladie à 10% du revenu disponible. Concrètement, cela signifie qu’aucun ménage ne devra consacrer plus d’un dixième de son revenu aux primes. C’est unemesurejuste,quipermetdesoulagerlaclasse moyenneetde rétablir un véritable accès universel aux soins.

Je continuerai à me battre pour renforcer les aides existantes, exiger plus de transparence et freiner cette spirale insoutenable. Ensemble, nous pouvons construire un système de santé solidaire et équitable.

Guérir le système d’assurance maladie 

Lien d’inscription pour formation du 3.11.25


Initiative “200.- SSR ça suffit”

Le Conseil des Etats a rejeté l’initiative « 200 CHF SSR, ça suffit », estimant qu’une réduction aussi drastique de la redevance menacerait le service public qu’est la SSR. Je me réjouis de cette décision : oui, il faut alléger la charge sur les ménages, mais non, pas au prix de l’affaiblissement de nos médias publics, garants de l’information, de la culture et de la cohésion nationale surtout pour les petits cantons plus ruraux comme Neuchâtel par exemple.

Réduire la redevance de 335 à 200 fr ancs impliquerait des coupes massives dans les contenus régionaux, la diversité linguistique et les productions locales – avec des conséquences dramatiques pour la liberté culturelle.

Ma prise de parole en plénum


Le bilinguisme et la cohésion nationale

Cet été, et dès la rentrée 2025, la question de l’apprentissage du français en Suisse alémanique s’est imposée avec force. En effet, le 1er septembre, le parlement zurichois a voté pour supprimer l’enseignement précoce du français à l’école primaire, au profit d’un début au secondaire.

Ces décisions menacent non seulement la diversité culturelle, mais également la cohésion nationale. Le français, langue nationale, doit conserver sa place dès le plus jeune âge comme garantie de dialogue entre régions. Tout comme il est essentiel que nous, romand-es, apprenions l’allemand à l’école dès notre plus jeune âge, il est essentiel que les jeunes zurichois-es s’initient au français.

Les langues nationales et la cohésion nationale

Session parlementaire d'Automne 2025

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